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CROP CIRCLES

La saison 2014 en Angleterre
(et aux Pays-Bas)

Un nombre très réduit d'agroglyphes,
dans le Wiltshire et dans le monde

Pour la deuxième année consécutive, le nombre de formations a accusé une très nette diminution dans le comté du Wiltshire, par rapport aux années antérieures. 18 dessins « seulement » ont été observés cette année, par rapport à la quarantaine recensée en moyenne auparavant, soit la moitié environ.

Dans toute l'Angleterre, une cinquantaine d'agroglyphes ont été signalés (par rapport à 65 en moyenne les années précédentes).

Pour le monde entier, selon le site référence cropcircleconnector.com qui rassemble toutes les formations qui lui sont signalées provenant de tous les pays, le nombre total est de 83, ce qui est aussi nettement inférieur à ceux des années antérieures (133 en moyenne entre 2004 et 2012).

Un message fort

En juin 2014, a été découvert à Chilcomb Down près la ville de Winchester, dans le Hampshire, un motif d'apparence simple : formé d'une suite de points et de tirets, alignés sur une spirale (photo 1). Ce motif s'est avéré être un message en code morse (encore utilisé par les militaires pour les transmissions : image 3).

Il est écrit : « No more war » (photo 2), ou en français : « Plus de guerre ».

Gipsy Lane, Chilcomb Down (Hampshire) - 6 juin 2014
Photo © Lucy Pringle
Décodage du glyphe de Gibsy Lane, Chilcomb Down (Hampshire)
Photo © Crop Circle Connector
Code morse international

Or ce message a été créé précisément le 6 juin 2014, jour du 70ème anniversaire du débarquement allié en Normandie (6 juin 1944). Le contenu de ce message, et la coïncidence avec l'anniversaire de cet évènement, montrent clairement que ses auteurs connaissent la nature belliqueuse des hommes, connaissent leur histoire, et savent qu'ils sont toujours en guerre en divers endroits du monde. Rappelons-nous que ces auteurs sont des êtres intelligents, présents sur Terre, mais non-humains. De quoi nous faire réfléchir...

Quelques motifs très élaborés

Le Wiltshire se distingue toujours par des motifs très élaborés, avec par exemple des tiges de céréales couchées au sol de diverses manières, de façon à créer, comme ci-dessous (photos 4 et 5), une étoile subtilement et harmonieusement intégrée dans un cercle. La perfection du résultat exige un stupéfiant savoir-faire ! Cette façon de procéder nous rappelle le degré élevé de connaissance et d'intelligence des auteurs. Elle leur permet aussi de se distinguer des copies humaines.

Cherington (Gloucestershire) - 17 juillet 2014
Photo © Lucy Pringle
Cherington (Gloucestershire) - 17 juillet 2014

Des vestiges de l'histoire humaine

Comme cela a été observé depuis longtemps dans le Wiltshire, certaines des figures géométriques sont ostensiblement orientées pour désigner un vestige de l'histoire humaine locale. C'était cette année des tumulus, ou comme ici un « hillfort » (photos 6 et 7), lieu surélevé défendu par plusieurs fossés circulaires et levées de terre, qui protégeaient autrefois, à l'âge du fer, des habitations construites à l'intérieur. Le fait de « pointer du doigt » ces vestiges peut signifier que les auteurs veulent nous rappeler l'époque d'érection de ces ouvrages en terre, où les hommes respectaient la nature, et étaient encore en contact avec le monde des êtres de la nature.

Badbury Rings (Dorset) - 17 juin 2014
Photo © Lucy Pringle
Badbury Rings (Dorset) - 17 juin 2014
Photo © Lucy Pringle

Un glyphe dans un champ de maïs aux Pays-Bas

Les tiges de maïs, qui sont très dures et cassantes, se prêtent difficilement à la réalisation des agroglyphes. Les hommes sont d'ailleurs bien incapables de courber ces tiges sans les casser. Pendant plusieurs années, quelques formations étaient créées en septembre dans des plantations de maïs du Wiltshire. Alors que la grande majorité des tiges étaient proprement courbées sans être cassées, une proportion de l'ordre de 10 à 15 % montrait cependant des tiges cassées. Peut-être est-ce pour cette raison que, depuis quelques années, il n'y a plus eu de glyphe dans le maïs en Angleterre.

Ce support a été utilisé cet été aux Pays-Bas, pour réaliser un dessin très simple (en forme de fer à cheval) (photo 8). L'observation sur place a montré de même une grande proportion de tiges proprement courbées, mais aussi quelques tiges déracinées ou cassées. Il est cependant important de porter notre attention sur les premières, celles qui sont proprement courbées (photo 9), pour comprendre que ces glyphes ne peuvent absolument pas être d'origine humaine.

Hoeven (Pays-Bas) -	3 septembre 2014
Hoeven (Pays-Bas) : détail -	3 septembre 2014

Toutes ces figures géométriques veulent attirer notre attention, soit par leur haut degré de complexité, soit par la nature des supports végétaux utilisés, sur le fait qu'elles ne peuvent pas être d'origine humaine. Elles ont pour but de nous aider à comprendre que des êtres intelligents et invisibles, qui connaissent bien les hommes, sont présents sur les lieux et s'adressent à eux.

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